les robots AI

AI pour un chien en tant que robot

La plupart des applications dites d’IA sont aujourd’hui basées sur le principe de l’apprentissage machine. Le système apprend à trouver sa propre solution à l’aide d’exemples et de retours d’information. En termes simples, nous pouvons l’imaginer ainsi : Par exemple, un ordinateur est chargé de reconnaître les chiens. Pour ce faire, on lui montre d’abord des milliers de photos de chiens. À partir de ces données, il identifie progressivement les caractéristiques du chien telles que la fourrure, les quatre pattes, la position des yeux, etc. et crée finalement un modèle qui lui permet de reconnaître un chien. L’ordinateur teste maintenant ce modèle avec des millions de données d’entraînement – c’est-à-dire des photos de chiens et d’autres animaux. Selon qu’il est bon ou mauvais, le modèle est corrigé et amélioré en permanence.

Il est difficile de savoir dans quelle mesure ces systèmes d’auto-apprentissage peuvent être qualifiés d' »intelligents ». Car ce que signifie réellement l’intelligence est une chose sur laquelle la science ne s’est pas encore mise d’accord. Il existe dès à présent des robots chien interactifs pour jouet avec l’AI.

 

De l’assistant de tous les jours au véhicule autonome – les applications possibles de l’IA

 

Aujourd’hui déjà, nous trouvons de l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne, souvent sans que nous en ayons conscience. Google Translate, les échecs numériques ou les recommandations musicales de Spotify, par exemple, contiennent tous des systèmes intelligents. Nous nous entraînons avec Alexa, l’assistante linguistique d’Amazon, qui nous laisse varier l’intensité des lumières ou allumer une série de Netflix. Dans un avenir pas si lointain, des systèmes similaires pourront planifier nos vacances, commander automatiquement du détergent et remplir nos déclarations d’impôts.

Et quand pourrons-nous nous asseoir dans une voiture qui roule toute seule ?

Nous parlons du véhicule autonome. Les experts espèrent que les véhicules autonomes et en réseau provoqueront moins d’accidents et moins d’embouteillages. Mais la technologie n’est pas encore complètement au point.

 

L’éthique et les robot

Les questions éthiques et juridiques n’ont pas encore été clarifiées : comment la voiture automotrice doit-elle décider en cas d’accident ?

Pouvons-nous répondre à cette question ou est-elle – puisqu’il est extrêmement difficile d’y répondre – peu pertinente dans la pratique ?

Et qui est responsable en cas d’accident – le conducteur, le programmeur ou le fabricant ?

Les jeux pour enfants avec les robots chien. Ils veulent régir comme un vrai chien.

En médecine aussi, beaucoup de gens placent leurs espoirs dans l’apprentissage machine.

Les systèmes intelligents en radiologie évaluent déjà les images et recherchent des anomalies.

Les scientifiques de l’université de Paris mettent au point un bloc opératoire du futur : l’IA suit l’opération, reconnaît automatiquement ce que le chirurgien va faire ensuite, et peut avertir des risques et indiquer des alternatives.

Afin de développer davantage ces technologies et d’autres, les systèmes d’auto-apprentissage ont besoin de grandes quantités de données. L’accès aux données est particulièrement compliqué dans le secteur de la santé, car – pour de très bonnes raisons – les données sont particulièrement bien protégées.

Par conséquent, l’utilisation de l’IA en médecine soulève également des questions tant juridiques que techniques.